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Sortie des 2nde HDA au théâtre Coluche à Plaisir

Publication : par Séverine DAUGAS

Vendredi soir, nos secondes HDA sont sortis au théâtre Coluche avec leurs professeures Faustine Harang et Séverine Daugas. Ils ont traversé 7 siècles d’histoire de la peinture grâce aux explications pleines d’humour du critique d’art Hector Obalk, accompagné du violoncelle de Oana Unc, violoncelliste de l’orchestre national de France. Giotto, Angelico, Van Eyck, Raphaël, Velasquez, Ingres, Monet, Mondrian ; des peintres primitifs italiens et flamands aux peintures « déconstruites » contemporaines : un parcours passionnant pour comprendre l’histoire de la peinture européenne.

Nos élèves ont beaucoup aimé ce spectacle. Ils se sont montrés très critiques vis-à-vis de l’art moderne « déconstruit » et ont été impressionnés par tout ce que leur a présenté Monsieur Obalk. Voici quelques-unes de leurs réactions :

  « Un tableau bleu, tout bleu, sans aucun motif ni texture, quel intérêt ? »
  « L’art totalement abstrait est fade, moche et inutile, je trouve que cela discrédite le travail des vrais peintres »
  « Mais moi je trouve que cela peut être intéressant malgré tout si cela permet de comprendre l’état d’esprit du peintre ou un message qu’il veut faire passer. Bon la toile toute bleue, là, je ne vois pas… »
  « Quand je vois l’évolution de l’art à travers les siècles, je trouve impressionnant de voir comme les techniques ont progressé, évolué, alors qu’il s’agit toujours de simples humains : c’est impressionnant comme on progresse en apprenant des siècles passés. Mais alors, maintenant, c’est une totale régression, toutes les techniques apprises au cours des siècles ont l’air de disparaître, je ne comprends pas pourquoi. »
  A propos de la Grande Odalisque, d’Ingres : « C’est un tableau que j’ai trouvé beau et très réussi, mais c’était amusant de voir, en faisant des gros plans, toutes ces déformations du corps humain qui ressemblent à des erreurs d’anatomie. De loin, cela ne se voit pas, j’aime ce tableau. »
  A propos du Songe d’Innocent III de Giotto, qui met en scène Saint François maintenant l’Eglise debout, ainsi que du Rêve d’Innocent III de Fra Angelico, pour qui c’est Saint Dominique qui retient l’Eglise de tomber : « J’ai trouvé intéressant de voir que d’un siècle à l’autre, les peintres peuvent se copier, reproduire la même histoire à propos de deux saints pourtant différents. »
  « Moi, j’ai bien aimé le tableau de Van Eyck, les époux Arnolfini, et cela m’a intéressé de voir les erreurs dans les détails : le chien qui disparaît dans le miroir, les proportions d’anatomie non respectées, … »
  « J’avais bien sûr entendu parler de Monet, mais je ne connaissais pas, j’étais contente de pouvoir découvrir ses peintures »

Enfin, ils ont aimé la présence d’une vraie musicienne sur scène au lieu d’un enregistrement, rendant le spectacle « plus proche du public, plus vivant ».